Aller-simple pour Mars : l’ultime voyage

Aller-simple pour Mars : la sélection des Terriens intéressés commence dans trois mois…

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La sélection des Terriens pour se rendre sur Mars et débuter la colonisation de celle-ci débutera bientôt. Quelque chose d’irréel m’agace dans cette aventure.
 
Pourquoi coloniser Mars alors que l’homme n’y a pas mis les pieds encore ? Il me semble que notre exploration spatiale n’est pas encore à ce stade. Et pourquoi la colonisation de cette planète ? Pour la polluer à son tour ? Qui sera intéressé à abandonner famille, amis et tout le tra la la pour se faire kamikaze ? Pour la postérité ? Il y a quelque chose qui m’échappe là.
 
Un voyage vers Mars prendra huit mois pour un aller simple. Aucune possibilité de retour pour ces personnes qui feront sans nul doute, un sacrifice de leur vie. Qu’avons-nous à gagner à nous installer là-bas ? Un projet minier ? Alors, comment ferait-on pour envoyer ce minerai sur Terre ?
 
Philosophiquement, je m’oppose à tout projet de colonisation humaine sur d’autres planètes. Nous ne savons pas encore bien comprendre la nôtre et surtout la respecter. Déjà, des milliers de tonnes de détritus orbitent notre Terre et constituent une menace constante pour les satellites et l’ISS. Sans compter le jour où ceux-ci rentrent dans l’atmosphère et s’écrasent on ne sait où.
 
 
 
J’ai peine à croire à ce projet avec la technologie connue à ce jour. Je continue à croire que l’Homme ne refera pas les mêmes bêtises.
 
N’avons-nous rien appris des colonisations passées ?

5 réponses à “Aller-simple pour Mars : l’ultime voyage

  1. Bonjour, Concernant l’homme sur Mars et quoi qu’en disent les médias, je sais de source sûre que ça ne sera pas avant 2045 au plus tôt, j’en ai eu la confirmation lors d’une discussion avec le responsable des vols habités au CNES lorsque je relayais justement la partie Française de la mission Mars 500 qui se déroulait au centre biomédical de Moscou. (IMBP) entre 2010 et 2011, sur un blog dédié, sur Facebook et sur Twitter.
    L’homme sur Mars est inévitable que l’on soit pour ou contre, c’est dans l’ordre des choses, aller voir plus loin, et pas seulement avec des robots. L’homme dans sa conquête spatiale aspire à pouvoir un jour voyager à travers les étoiles.
    Terraformer la planète rouge peut trouver des arguments, des pour, et des contre. Les contres, comme tu le dis (pollution et méconnaissance, tout comme le risque du voyage sans retour, ou l’extraction de minerais), mais il faut savoir que pour terra-former Mars, il faudra la polluer à coup de gaz à effets de serre, dans quel but?
    Si une atmosphère s’installait sur Mars, les hommes pourraient y vivre, y faire pousser des plantes, y élever des animaux, et y bâtir une civilisation plus responsable de son environnement, sans doute une élite scientifique pour commencer.
    On peut aussi argumenter en se projetant loin, très loin dans le futur, à une époque ou le soleil mourant passera par une phase de géante rouge, il perdra en chaleur, mais enflera et engloutira la Terre (mais c’est pour dans 4 milliards d’années, la seule et véritable apocalypse), et la planète Mars bénéficiera d’une température idéale pendant encore 500 000 000 d’années avant que le soleil ne la mange à son tour.
    Une porte de secours qu’il faudra déjà avoir totalement façonnée pour permettre aux humains de se sentir encore un peu su Terre.
    Bien sûr 4 milliard d’années c’est loin et d’ici là, nous aurons peut-être mis au point des moyens de rejoindre des jumelles de la Terre un peu partout dans notre Voie Lactée, mars ne sera plus qu’une banlieue, ou une zone de stockage, ou encore une prison galactique (oui je sais je vais loin) 🙂
    On peut aussi prétendre à coloniser Mars pour avoir une meilleure position d’observation concernant les astéroïdes qui de trouvent dans la ceinture lointaine qui sépare les planètes telluriques des géantes gazeuses, et d’avoir ainsi une avance sur les objets se rapprochant de la Terre, et pourquoi pas les détruire quelque part entre Mars et la Terre grâce à un réseau de surveillance et de satellites d’intervention disposés dans l’espace lointain, à plusieurs millions de Km de notre planète bleue.
    Enfin, simplement pour réaliser la faisabilité physique de pouvoir vivre ailleurs que sur Terre, des cobayes humains feront le voyage pour amorcer cette suite logique et inévitable de l’évolution humaine.
    Et puis, au rythme ou va la Terre, il sera peut-être bien plus agréable dans quelques siècles de vivre sur Mars?

    • Quoique inévitable, l’exploration et la colonisation de nouvelles planètes m’inquiètent. Bien sûr, je fais abstraction ici du facteur temps. Je veux dire par là que je suppose que l’homme sera encore ce qu’il est aujourd’hui et avec les mêmes apprentissages du passé. Peut-être suis-je trop dur envers notre capacité d’adaptation et de correction des fautes commises.
      Paradoxalement, je me passionne pour l’exploration spatiale et j’étais captivé lorsque Armstrong a marché sur la Lune. Comme tu le mentionnes si bien Steve, on est loin du compte encore. Coloniser Mars n’est pas pour demain et ce malgré l’année 2023 ioci avancée. Coloniser, pourquoi faire ? Pour la science, bien sûr ! Mais je réitère ici mon souhait à une civilisation plus mature avant de nous lancer à cette échelle. Un gouvernement mondial ? Pourquoi pas ! Mais là je rêve.

  2. L’homme ne sera peut-être jamais prêt, car toujours à la recherche de lui-même. En allant sur d’autres planètes, il emportera avec lui la signature des hommes, à savoir toujours tirer parti des avantages disponibles pour lui. L’espoir réside dans le fait qu’il aura pris un peu de maturité morale, et qu’avant de saccager, il penser aux perspectives d’avenir.
    Je crois sincèrement que le monde change, et changera encore, très bientôt. Je pense au pétrole, au charbon, au gaz, énergies fossiles et pas inépuisables, qui lorsqu’elles seront reléguées au rang de vieilles méthodes nous prouveront alors que les temps auront vraiment changé. Mais au bénéfice de quoi?
    Le nucléaire évoluera-t-il ou sera-t-il remplacé par le solaire et l’éolien? Et quelles nouvelles ressources succéderont? Le plasma? L’induction? L’anti-gravitation?
    J’ose espérer que nos enfants réaliseront les erreurs que nous avons commises, les conséquences qui seront leur quotidien, et leur grandes innovations pour panser les plaies du mondes que nous leur auront laissé.
    Pour moi ce sont eux, voire même leurs enfants à eux qui seront les vrais pionniers, et qu’ils emporteront avec eux dans la conquête des autres mondes, un respect de la vie et une conscience de sa fragilité qui leur permettra de gérer ces nouveaux mondes de façon écologique et responsable.
    De Toute façon sur Mars ils ne trouveront ni pétrole, ni charbon, ni gaz hormis du Co2… L’énergie solaire sera médiocre (car un peu loin, suffisant pour un robot, mais pour une base… Pas sûr!)
    Ils devront polluer de façon écologique (quel beau paradoxe), mais emporteront probablement une énergie terrestre, car même les deux satellites Martiens sont peu intéressants à ce niveau Phobos est une sorte de grosse boule de régolithe (comme à la surface de la Lune) au coeur carboné et peu gazeux, d’à peine 30 Km sur 20 Km, et Deimos plus petit (300 fois plus petit que la Lune) ne fait que 15 Km sur 10 km, un amas de roches et de glaces imbriquées et peut-être poreux, recouvert comme son grand frère de régolithe, sur lequel un homme ne pourrait pas marcher sans risquer à chaque pas de quitter le sol tant sa gravité est faible
    .
    Ainsi, l’homme sur Mars devra être économe, ingénieux, ingénieur, avec pour souci permanent de garder son dôme chauffé (-60° dehors, ça caille plus que l’Antarctique en plein hivers rigoureux) peut-être un système nucléaire pour l’énergie longue durée, de garder de l’oxygène, et de l’eau donc d’avoir aussi de l’hydrogène (pour fabriquer son eau), la recycler également…
    il devra aussi s’assurer qu’il n’y a pas d’autre forme de vie sur Mars (la partie la plus intéressante), puis préparer le terrain pour d’éventuels autres arrivants, puis l’élaboration d’une station capable d’accueillir des dizaines, puis des centaines de voyageurs, et d’aménager des espaces mécaniques pour les navires célestes qui d’ici partiront vers d’autres destinations, à l’instar des marins du XVIII e siècle et de leurs comptoirs des Caraïbes…
    En fait voilà le destin de Mars:
    Le premier comptoir galactique humain, et peut-être le premier de la Galaxie, ou même de l’univers?…

  3. Peut-être bien Steve as-tu raison, du moins je veux bien y croire. Ton positivisme sur les possibilités de l’homme à changer est agréable à lire. Sera-t-il pour autant réaliste dans 40 ou 50 ans ? J’espère. Mais un facteur prédominant chez l’homme demeure depuis que l’Humanité existe: le pouvoir et l’argent.
    Dans un temps au futur quelconque, saura-t-on faire abstraction de cela ?
    Un peu d’espoir ne nuit pas !

  4. Coucou entre deux fêtes!
    J’ose espérer que oui, car l’avenir de l’humanité dépendra de cette orientation morale. Si l’homme sait revenir à son harmonie primaire (cordialité totale avec son environnement) ce qui est possible puisque depuis 250 000 ans il aura passé plus de 95% de son temps dans cette harmonie, et à peine 5% pour bouleverser son monde, alors il saura tirer profit de ses acquis pour les mettre au service de l’homme et de la Terre.
    Hélas, le pouvoir et l’argent sont les deux mamelles de l’évolution actuelle, et il sera bien difficile d’en sevrer les hommes.
    Bonnes fêtes dans ton territoire des loups,
    Amitié.
    Steve.

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